Alors que la trêve hivernale doit prendre fin au 31 mai, la ministre déléguée chargée du Logement, Emmanuelle Wargon, vient d'annoncer le maintien jusqu'à fin mars 2022 des 200 000 places d'hébergement actuellement ouvertes (dont 43 000 places supplémentaires mobilisées depuis mars 2020). Les personnes hébergées « sont garanties de le rester jusqu’à ce qu’une solution de sortie vers le logement leur soit proposée », assure-t-elle.
Les personnes sans domicile seront ainsi hébergées « en hiver comme en été » (en tout cas pour cette année...). Une mesure allant dans le sens d'une sortie de la « gestion au thermomètre » de l'hébergement d'urgence.
Réagissant à l'annonce de la ministre, la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) « salue » cette décision « de ne pas fermer de places d’hébergement d'urgence à la fin de la trêve hivernale ce 31 mai ».
En parallèle de cette mesure, précise le communiqué ministériel, plusieurs actions vont être mises en place, d'une part pour intensifier la sortie de l'hébergement vers le logement (politique du Logement d'abord) et, d'autre part, pour « transformer le parc d’hébergement en des centres de meilleure qualité, réduire la part des nuitées hôtelières et développer les structures d’hébergement garantissant un accompagnement social adapté aux besoins des personnes ».
À lire également :