Lors de la clôture des Assises de la pédiatrie et de la santé des enfants, le 24 mai, Frédéric Valletoux a présenté sa feuille de route 2024-2030. Au menu, le renforcement de la PMI ou la poursuite des "1 000 premiers jours". Les mesures portant sur les enfants de l’aide sociale à l'enfance (ASE) sont "décevantes", juge la Cnape.
Comme prévu, le gouvernement a présenté, le 24 mai, sa feuille de route 2024-2030 sur la santé des enfants à l’occasion de la clôture des Assises de la pédiatrie et de la santé de l'enfance au Conseil économique, social et environnemental (Cese).
Inspiré du rapport de Christèle Gras-Le Guen et Adrien Taquet, ce programme apporte « des solutions immédiates, pour améliorer la prévention et ainsi réduire les pertes de chances des enfants (…) tout en donnant des réponses de moyen et long termes pour investir dans notre système et renforcer les acteurs concernés », indique Gabriel Attal dans le dossier de presse.
Au total, plusieurs dizaines de mesures sont annoncées, organisées autour de quatre axes allant de la prévention à la recherche en passant par l’organisation de la prise en charge sanitaire et « la réponse en matière de santé mentale des jeunes ». Selon Le Quotidien du médecin, « l’enveloppe consacrée à sa déclinaison concrète est estimée à 300 millions d’euros par an d’ici à 2030, et sera composée de crédits nouveaux ou existants ».