Lancée juste avant la pandémie, l’expérimentation d’un suivi de santé systématisé en pouponnières sociales ne profite encore qu’à 90 enfants, loin des 2 000 visés. Mais une première formation nationale présente la méthode comme prometteuse.
En choisissant le nom du cheval ailé de la mythologie grecque, ses concepteurs ne s’attendaient sans doute pas à de telles difficultés d’envol. Mais voilà : le « Programme d’expérimentation d’un protocole de santé standardisé appliqué aux enfants ayant bénéficié avant l’âge de 5 ans d’une mesure de protection de l’enfance » (Pegase) ne s’est élancé, officiellement, qu'avec un arrêté du 19 juillet 2019. Or comme le prévoyait son cahier des charges, il ne devait commencer à inclure 350 premiers enfants, en 2020, qu’à partir du troisième trimestre…