En raison de démissions de professionnels exclus du Ségur de la santé, des groupes d’entraide mutuelle (GEM) sont actuellement fermés, alerte le Collectif national Inter-GEM. Exemple dans le Jura où quatre GEM ne peuvent plus accueillir les adhérents.
Les groupes d’entraide mutuelle (GEM) sont-ils en train d’être oubliés des politiques publiques ? C’est la crainte du Collectif national inter groupes d’entraide mutuelle (Cnigem) qui a participé à une « réunion de crise » portant sur les difficultés des GEM, le 12 septembre, en présence de Frank Bellivier, délégué ministériel à la santé mentale, et des représentants de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) et de la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS).
Exclus du Ségur
Principal problème, celui du manque d’animateurs de GEM, exclus de la revalorisation « Ségur ». « De nombreux groupes ne sont plus en mesure de recruter du personnel du fait de cette discrimination salariale », explique le Cnigem dans sa dernière newsletter, qui signale qu’« une multitude d’alertes ont été émises (…) sur des démissions en cascades de salariés entraînant la fermeture des GEM ! ».