Avec quelques semaines de retard, l’ancienne ministre Sarah El Haïry a été désignée au poste de haut-commissaire à l’Enfance le 5 mars. Dans l'attente de précisions sur les chantiers qui lui seront confiés, les associations s’interrogent toujours sur les moyens dont elle va disposer.
Après plus de deux mois d’incertitude, Sarah El Haïry a été officiellement nommée au poste de haut-commissaire à l’Enfance, le 5 mars, en conseil des ministres.
Cette annonce était particulièrement attendue après la disparition d’un portefeuille dédié à cette politique dans le gouvernement Bayrou, absence qui avait indigné le secteur de la protection de l'enfance.
Entre-temps, la nomination, promise en janvier, d’un haut-commissaire par Emmanuel Macron, n'avait pas suffi à rassurer l’ensemble des professionnels qui réclamaient encore, dans Le Monde du 11 février, un grand ministère de l’Enfance.
Comme pour répondre à ces critiques, la ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, avait d'ailleurs, ces dernières semaines, multiplié les déplacements et prises de parole affirmant l’engagement du gouvernement sur la protection de l’enfance.