Expérimentées depuis septembre 2018, les unités d'enseignement élémentaire autisme (UEEA) sont en cours de déploiement. Une instruction du 30 août 2019 présente le cahier des charges renouvelé de ce dispositif, qui associe école et structure médico-sociale.
Une instruction interministérielle du 30 août 2019 diffuse le nouveau cahier des charges des unités d'enseignement élémentaire autisme (UEEA). Elle s'inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale autisme 2018-2022, qui prévoit la mise en place de 45 UEEA d'ici 2022. En septembre 2018, cinq unités ont été expérimentées, sur la base d'une instruction du 1er août 2018, désormais abrogée. Les 40 autres unités à déployer doivent s'inscrire dans le cadre posé par le texte du 30 août - riche en détails -, complété par un kit outils disponible sur le site Eduscol.
À quels enfants les UEEA s'adressent-elles ? Quels acteurs associent-elles ? Quels professionnels y interviennent ? Présentation de ce dispositif.
Une palette d'offres qui s'étoffe
Les UEEA complètent l'offre de scolarisation pour les enfants avec troubles du spectre de l'autisme (TSA), « qui va du milieu scolaire avec ou sans accompagnement humain ou avec l'appui d'une unité localisée pour l'inclusion scolaire (Ulis), jusqu'à une scolarisation accompagnée dans l'unité d'enseignement d'un établissement médico-social ».
L'UEEA est un dispositif de scolarisation adaptée, bénéficiant d'un appui renforcé du médico-social assuré par un établissement ou service médico-social autorisé, explique l'instruction.
Un projet conjoint
La mise en place d'une UEEA nécessite la collaboration entre le directeur de l'école d'implantation de l'UEEA (choisie selon des critères listés par l'instruction) et le directeur de l'établissement ou service médico-social (ESMS) y faisant intervenir ses professionnels (institut médico-éducatif - IME - ou service d'éducation spéciale et de soins à domicile - Sessad). Ils sont « responsables conjointement du bon fonctionnement de l'unité ». Leur rôle est détaillé par l'instruction.