À Paris, les agents de l'aide sociale à l'enfance (ASE), des services sociaux, des établissements accueillant des publics fragiles (Ehpad, CHU, CHRS, aide à domicile...), des services de protection maternelle et infantile (PMI), des centres de santé et médico-sociaux et de la médecine scolaire (soit 4 500 professionnels), vont bénéficier d'une hausse des salaires. C'est ce qu'a annoncé la ville de Paris le 10 juin.
Avec ce « plan de revalorisation salariale » de 16 millions d'euros (M€) en 2022 (30 M€ en 2023), la ville va « au-delà des décrets dits "Ségur 3" », afin de « faire face au déficit d'attractivité que connaissent aujourd'hui les métiers du social et du médico-social au sein de la fonction publique », indique la collectivité.
Cette augmentation sera appliquée « sans attendre », poursuit-elle, appelant l'État à contribuer « au moyen d'une compensation financière appropriée en faveur des collectivités ».
Le 31 mai, de nombreux agents des services sociaux de la capitale étaient en grève et une pétition, signée par 750 personnes, avait été remise par la CGT centre d'action sociale de la ville de Paris (CASVP), à Léa Filoche, l'adjointe en charge des solidarités, de la lutte contre les inégalités et contre l'exclusion.
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