« Nous, les agents administratifs et techniques avons été informés que nous étions exclus de la revalorisation indiciaire de 183 euros dans le cadre du Ségur de la filière médico-sociale ». Dans une lettre ouverte à la secrétaire générale du ministère de la Justice et à la directrice de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), la fédération Île-de-France du Syndicat national des personnels de l'éducation et du social (SNPES-PJJ/FSU) regrette, à son tour, que les revalorisations salariales ne concernent pas l'ensemble des personnels des structures de la PJJ.
« Sans notre présence (...), il n'y a ni cuisine, ni entretien, ni réparation des locaux, il n'y a pas tous ces moments où nous accompagnons les adolescents, un jour en cuisine, un jour pour repeindre leur chambre, refaire la décoration de la salle d'activité...», rappellent ces agents. Ils listent ainsi toutes leurs missions qui sont « au cœur de l'action éducative » des structures.
Dans ce contexte, le SNPES-PJJ/FSU-IDF exige que le complément de traitement indiciaire (CTI) soit accordé à l'ensemble de la filière administrative et technique de la PJJ, ainsi que l'ouverture « immédiate » de négociations pour la revalorisation salariale dans le cadre du plan « égalité professionnelle femmes/hommes ».
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