Alors que les travailleurs sociaux étaient à nouveau dans la rue les 31 mai et 1er juin, l’accord collectif du 2 mai sur les revalorisations salariales a été frappé d’une opposition syndicale majoritaire. Un contexte qui augure mal des négociations sur la future convention collective unique dans la Bass.
Six mois après la mobilisation massive du 7 décembre, les travailleurs sociaux étaient à nouveau dans la rue, partout en France, les 31 mai et 1er juin. Une soixantaine de rassemblements étaient en effet prévus pour cet « acte 3 du social » (la deuxième manifestation ayant eu lieu le 1er février).
Espoir
Entre-temps, la conférence des métiers de l’accompagnement social du 18 février avait suscité l’espoir chez des travailleurs sociaux en manque de reconnaissance. Mais, alors que les promesses de revalorisations salariales portées par le précédent gouvernement peinent à se concrétiser, les professionnels sont bien décidés à ne pas lâcher le combat.
Manifestation à Paris
Ainsi à Paris, selon les organisateurs, 4 000 personnes se sont retrouvées devant l'hôtel de ville à l’appel de la Commission de mobilisation du travail social Île-de-France et de plusieurs organisations syndicales, à savoir Sud santé sociaux, le SNUASFP-FSU, la CGT action sociale et la CFTC santé sociaux. Dans le cortège qui a traversé le centre de la capitale, la diversité des manifestants reflétait celle des déçus du Ségur de la santé.