Lors d'une conférence de presse, le 24 janvier, le président du Syndicat national des établissements, résidences et services d'aide à domicile privés pour personnes âgées (Synerpa), qui regroupe essentiellement des structures commerciales, a fait part d'une situation économique en légère amélioration.
Ainsi, le taux d'occupation (TO) en Ehpad qui était descendu à 87 % dans la période post-Covid serait remonté à 90 %. Mais au vu des TO annoncés par les deux groupes leader, Clariane (ex-Korian) et Orpea – entre 85 % et 89 % – on peut penser que le secteur commercial est en dessous du chiffre de 90 %.
Jean-Christophe Amarantinis a également fait état d'une étude, confiée au cabinet Roland Berger, qui fait le point sur la place du secteur commercial dans la prise en charge des personnes âgées. Celui-ci représenterait 40 % des investissements réalisés sur 25 ans dans le grand âge. Le secteur lucratif, qui comptabilise 118 000 emplois directs ou indirects, aurait créé 37 % des places nouvelles en Ehpad.
L'étude affirme également que les Ehpad commerciaux accueilleraient les résidents les plus dépendants. Presque trois quarts des Ehpad ont déjà été contrôlés par l'ARS et 84 % d'entre eux n'auraient reçu aucune injonction.
Le Synerpa, à la différence de la plupart des autres acteurs, se félicite du périmètre très large du ministère conduit par Catherine Vautrin qui devrait permettre, selon son président, « une approche transversale des dossiers ».
Trois priorités ont été affirmées par le syndicat dans un courrier adressé au Premier ministre : loi de programmation, difficultés financières et iniquité en défaveur du secteur commercial. Selon le Synerpa, la non-revalorisation du travail de nuit ou le week-end pour les structures lucratives en est la plus récente illustration.
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