Le 19 novembre, lors d’une table-ronde organisée par le cabinet Autonomii, des préfigurateurs du service public départemental de l’autonomie (SPDA) ont fait part de la "dynamique" de cette démarche. Des inconnues persistent avant sa généralisation en 2025.
Après la création des Clic, des Maia, des Paerpa, des DAC, des CPTS, des Communautés 360…, place aujourd’hui au service public départemental de l’autonomie (SPDA).
Mais alors que le secteur social et médico-social regorge d'acronymes désignant de multiples dispositifs, ce nouveau venu viendra-t-il alourdir le millefeuille actuel ou, au contraire, permettre d’en coordonner toutes ses composantes ?
La question était au cœur des échanges de la quatrième journée nationale de formation « Parcours et coordination 2024 », organisée par le cabinet Autonomii, le 19 novembre, dont l’une des tables-rondes a associé les pilotes nationaux et des préfigurateurs locaux de ce nouveau service.
Démarche de coopération
« Le SPDA n’est pas un nouveau guichet ni un nouveau dispositif mais une démarche de coopération entre les acteurs qui concourent à l’accompagnement des personnes âgées et handicapées », a ainsi prévenu Virginie Hoareau, responsable du pôle « appui à la coordination » à la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA).
Selon elle, l'enjeu est d’améliorer la qualité du service rendu aux usagers en « partant de l’existant dans un système cohérent ».