Deux avenants portant sur les salaires et les indemnités kilométriques ont été signés dans la convention collective nationale des entreprises de services à la personne. Ils ont fait l'objet d'une négociation houleuse dont les organisations patronales sortent divisées.

Après plus de sept mois de négociation, deux avenants importants ont été signés dans la convention collective nationale (CCN) des entreprises de services à la personne (SAP) et devraient bientôt être étendus par l’État. Opposée à ces textes, la Fédération du service aux particuliers (Fesp) juge qu’ils vont mettre en péril les très petites entreprises.

Indemnités kilométriques

Le premier avenant concerne les indemnités kilométriques accordées aux salariés d’une entreprise qui utilisent leur véhicule personnel pour leurs déplacements professionnels. Il prévoit une indemnité minimale de 35 centimes d’euros par kilomètre, contre 22 centimes d’euros jusqu’à présent.

En outre, ce texte, présenté par la Fédération des services à la personne et de proximité (Fédésap) et la Fédération française des entreprises de crèches (FFEC), majore la prime d’ancienneté de 10 centimes par heure de travail dès cinq ans d’ancienneté.

Il a été signé, le 29 mars 2022, par la Fédésap, la FFEC (côté employeurs), la CFTC santé sociaux et la FGTA-FO (côté représentant des salariés).