Consacrées aux services autonomie à domicile (SAD), les Assises de l'aide à domicile ont fait ressortir plusieurs enjeux, dont les difficultés de rapprochement entre Saad et Ssiad et la nécessité de faire évoluer le mode de financement.
Les Assises nationales de l'aide à domicile, organisées à Paris le 19 novembre par Planète grise, étaient consacrées à une thématique qui a mobilisé plus de 420 personnes : les services autonomie à domicile (SAD).
Les difficultés de rapprochement entre les services d'aide et d'accompagnement à domicile (Saad) et les services de soins infirmiers à domicile (Ssiad) ont notamment été mises en lumière lors des interventions de la matinée.
Offre coordonnée
La réforme des services autonomie à domicile vise à « marier » les Saad et les Ssiad « pour proposer une offre coordonnée [et] simplifiée », a rappelé le directeur général de la cohésion sociale (DGCS), Jean-Benoît Dujol. Elle comporte également une dimension liée à l'attractivité des métiers, les professionnels ayant des missions « enrichies et diversifiées ».
Cette réforme prend-elle une bonne tournure ? « Si je répondais oui, il n'y aurait pas 400 personnes dans la salle », a répondu Olivier Richefou, président de la Mayenne. « On est dans une situation de mariage forcé », ce qui « ne fonctionne pas bien en général ».