La Fehap a interrogé les services de soins infirmiers à domicile (Ssiad) et services polyvalents d'aide et de soins à domicile (Spasad) adhérents sur la mise en œuvre de la réforme des services autonomie à domicile (SAD). Elle dévoile les résultats de son enquête, à laquelle « près de la moitié des adhérents » a répondu.
Parmi eux, 40 % sont « en cours de dépôt de leur SAD mixte », relève l'organisation patronale. Quelle forme prend-il ? 42 % ont opté pour une fusion Ssiad/Saad, tandis que 36 % ont choisi la voie des « conventions transitoires ». 16 % sont des créations d’activité et 6 % prennent la forme de groupements de coopération sociale et médico-sociale (GCSMS).
Par ailleurs, 38 % des services sont en discussion avec des partenaires, en vue d'une convention transitoire dans plus de deux tiers des cas.
Enfin, un peu plus d'un cinquième (22 %) ne disposent d'aucune orientation à ce stade. Les freins avancés ? Des conventions collectives différentes, une incompatibilité de valeurs ou de gouvernance, des problèmes juridiques, etc.
Autre enseignement de l'enquête : « à peine plus de 5 % [des répondants] sont épaulés par leur ARS ».
Les services proposent plusieurs ajustements pour répondre à ces problématiques, comme permettre aux Ssiad de créer une activité d'aide sur leur zone d'intervention et ne pas imposer la création d'une entité juridique avec un SAD.
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