Le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE) a publié, le 13 mai, les résultats de son baromètre de suivi qualitatif de la pauvreté et de l’exclusion sociale en France.
Demandé en janvier 2021 par le Premier ministre en place, Jean Castex, l’étude a sollicité, via Internet, des acteurs de terrain, d’octobre 2021 à février 2022, et vise à « enrichir l’approche quantitative habituelle de mesure de la pauvreté ».
Dans la suite d’un premier rapport sur les effets sociaux de la crise sanitaire, rendu par le CNLE au gouvernement au printemps 2021, ce baromètre vient décrire les difficultés sanitaires et sociales, apparues ou aggravées pendant la crise, ainsi que les publics concernés.
Il rend compte également de « crispations dans la société » et d’une « montée de l’agressivité du public », en raison notamment de la « difficulté de faire valoir ses droits » et de « l’absence d’interlocuteurs à même d’entendre les difficultés rencontrées », écueils engendrés par la numérisation croissante des services publics et également pointés par une récente étude de l’Insee.
Certains professionnels s’interrogent « sur la pertinence des modalités actuelles d’organisation du système sanitaire et social pour répondre aux besoins des publics » et donc sur le sens de leur action.
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