Dans une note, l’Uriopss Ile-de-France alerte sur les difficultés que rencontrent les associations pour accompagner les parcours complexes. Et formule des propositions pour ne pas laisser de côté ce public aux fragilités multiples. Explications avec Daniel Goldberg, président de l’Uriopss et deux conseillers techniques, Laurène Pinaud et Michaël Da Costa.
Pourquoi cette note ?
Daniel GoldbergNos adhérents nous ont alertés sur leurs difficultés à accompagner les personnes dites « à situation complexes », c’est-à-dire qui cumulent plusieurs fragilités et dont la prise en compte implique la coordination d’acteurs relevant de politiques publiques distinctes. Il s’agit en particulier des enfants confiés à l’aide sociale à l’enfance (ASE) et en situation de handicap ou encore de personnes accueillies en structures d’hébergement et présentant des troubles psychiques. Malgré l’inscription de la notion de parcours complexes dans le projet régional de santé, les dispositifs actuels restent inadaptés pour ces situations.
Quels sont les freins ?