La Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) a analysé la situation professionnelle des bénéficiaires d'un parcours d'insertion par l'activité économique (IAE).
Dans une étude de janvier 2024, elle relève ainsi que, six mois après être sortis d'un parcours d'IAE en 2021, près de la moitié des bénéficiaires (45 %) étaient en emploi. Ce taux d'emploi est supérieur à celui des années précédentes, mais reste nettement inférieur à celui de l'ensemble des personnes d'âge actif (67 % des 15-64 ans en 2021), explique la Dares.
Parmi ceux qui ne sont pas en emploi six mois après leur sortie d'IAE, 40 % d'entre eux cherchent un emploi ; 7 % sont en formation et 8 % ne cherchent pas d'emploi pour d'autres raisons (maladie, retraite, garde d'enfants, etc.).
Les personnes bénéficiaires de minima sociaux ou inscrites de longue durée à France travail (Pôle emploi) sont celles qui s'insèrent le moins bien à la sortie, souligne la Dares. À titre d'exemple, 36 % des bénéficiaires du RSA sont en emploi six mois après la fin de leur parcours, contre 50 % de ceux qui ne percevaient pas de minima sociaux.
Le taux d’emploi varie entre les quatre types de structure de l’IAE. Il est plus élevé pour les sortants d’associations intermédiaires (AI) et d’entreprises de travail temporaire d’insertion (ETTI) que pour ceux d’entreprises d’insertion (EI) et d’ateliers et chantiers d’insertion (ACI), en moyenne les plus éloignés de l’emploi à leur entrée en IAE.
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