Un an après la « Conférence des métiers de l'accompagnement social et médico-social » du 18 février 2022, sept fédérations appellent les Départements de France à mettre en œuvre les solutions qui y avaient été adoptées pour faire face à une « pénurie de professionnels » toujours « plus prégnante ».
Lors de cette conférence, une revalorisation mensuelle de 183 euros avait été promise au profit des professionnels de la filière socio-éducative, « avec le soutien explicite de l'Association des départements de France » (ADF) : « Nous constatons toutefois, près d'un an après cette annonce, que cette revalorisation est inexistante ou partielle dans plus de la moitié » de ces collectivités, écrivent les présidents de la Cnape, de la FAS, de la Fehap, de la Mutualité française, de Nexem, de l'Unapei et de l'Uniopss.
En septembre avait encore été annoncé par Jean-Christophe Combe un « financement de l'augmentation du point des conventions collectives » du privé non lucratif, au même niveau que dans la fonction publique. Or cette « mesure, opposable au département », peine également « à se mettre en œuvre uniformément ».
Alors même que les associations, mutuelles et fondations doivent faire face à une « importante hausse des coûts sur l'énergie et les matières premières », il leur paraît « intolérable qu'elles aient à supporter, sur une trésorerie parfois fragilisée, le surcoût de la mise en œuvre de ces mesures de revalorisation ».
Par ailleurs, à la Conférence des métiers avait aussi été promis « d'ici avril » 2022 un « comité des métiers socio-éducatifs », censé piloter les différents chantiers annoncés : interrogés par le Media social, ni la DGCS ni le ministère des Solidarités n'en donnent de nouvelles à ce stade.
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