L’engouement pour les Jeux olympiques et paralympiques va-t-il accélérer la mobilisation des professionnels du médico-social pour déployer le sport dans les établissements ? Oui, à en croire Arnaud Flanquart, sous-directeur chargé de l’autonomie des personnes âgées et handicapées à la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS).
Dans le contexte des Jeux olympiques, les pouvoirs publics ont souhaité encourager le développement de la pratique sportive dans les établissements médico-sociaux en prévoyant qu’un référent sport soit nommé dans toutes les structures. Comment cette mesure a-t-elle été reçue par le terrain ?
Arnaud Flanquart Lorsque nous avons consulté les fédérations sur la rédaction du décret prévoyant la désignation de ce référent dans les établissements, nous avons constaté qu’il y avait à la fois des critiques mais aussi un certain intérêt pour le sujet. Elles étaient ainsi d’abord prudentes, mettant en avant que cela n’était pas une priorité, tout en admettant que le sport pouvait devenir un levier pour l’autonomie des personnes.