Deux mois après leur grève, les trois syndicats représentant les directeurs de la fonction publique hospitalière (Syncass-CFDT, CH-FO, Ufmict-CGT) rejettent toujours les modalités de transposition de la réforme de la haute fonction publique à leurs professions.
Ils déplorent en particulier que le corps des directeurs d'établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux (D3S) puisse en être exclu, contrairement à celui des directeurs d'hôpitaux (DH).
Pour faire entendre leur voix, ils viennent de lancer une pétition, adressée à la Première ministre, dans laquelle ils listent les arguments en faveur de cette intégration.
Ils rappellent ainsi que la formation des D3S se réalise en deux ans à l'École des hautes études en santé publique (EHESP), comme celle des DH, et que « la comparabilité » des deux corps « permet depuis de nombreuses années le détachement [de l'un] à l'autre ».
En outre, « la réalité du paysage sanitaire et médico-social [est] marquée par des coopérations toujours plus étroites entre les établissements », rappellent-ils.
Enfin, cette intégration s'avère « décisive pour l'attractivité du corps des D3S dont les effectifs ne cessent de décliner ».
À lire également :