Après sept ans passés à la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA), Stéphane Corbin rejoint le conseil départemental de Seine-Saint-Denis. Il revient sur ces dernières années de transformation pour les politiques de l’autonomie.

Vous quittez la CNSA au moment où l’instance endosse le rôle de gestionnaire de la cinquième branche de la sécurité sociale, n’est-ce pas un peu frustrant ?

Stéphane CorbinNon, je la quitte à la fin de sa transformation en caisse de sécurité sociale et à l’orée d’un nouveau cycle de mise en œuvre de la convention d’objectifs et de gestion (COG) 2022-2026 qui fonde cette branche autonomie.

J’ai aujourd’hui l’opportunité de revenir à un poste plus opérationnel au conseil départemental de Seine-Saint-Denis et je la saisis.

En devenant directeur général adjoint en charge des solidarités dans ce département, vous revenez vers de précédentes responsabilités, que vous aviez déjà occupées en Indre-et-Loire. Pourquoi ce choix ?

S. C.Mon idée est d’alterner entre les missions nationales et territoriales, en cohérence avec un principe qui m’est cher : pour rendre concrète une politique, autant la mener au plus près du terrain.

À cela s’ajoute le défi que représente la Seine-Saint-Denis, où il y a beaucoup à construire en matière de solidarités, en particulier d’insertion ou de handicap. C’est un territoire jeune qui va devoir se transformer, que ce soit par l’habitat ou la rénovation urbaine, en lien avec les sujets de l’autonomie.

Ces chantiers impliquent d’articuler les différentes politiques publiques. Je souhaite incarner ce rôle d’assembleur et assurer la bonne coordination entre les autorités publiques et les opérateurs.