La contractualisation entre État et départements prévue dans le cadre de la stratégie pauvreté est prolongée en 2022. La priorité est donnée à l'insertion, tandis que la prévention des sorties sèches de l'ASE sort du périmètre des conventions.
La stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté est déclinée, dans les territoires, par le biais d'une contractualisation entre l'État et les conseils départementaux. Initialement prévue pour trois ans (2019-2021), elle est prolongée en 2022 en raison notamment des retards pris durant la crise sanitaire. Une instruction du 19 janvier, récemment publiée, définit le cadre et les attentes de cette prorogation d'un an.
Le texte marque plusieurs évolutions, certaines semblant être issues du rapport d'évaluation de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) publié en décembre 2021. Celle-ci établissait un bilan « en demi-teinte » de la contractualisation, un constat partagé par le rapport d'information de l'Assemblée nationale sur l'adaptation des politiques de lutte contre la pauvreté pendant la crise.