Métier essentiel, métier du lien, métier d’avenir : voilà les trois axes sur lesquels s’étaient proposés de réfléchir la soixantaine de professionnels réunis au Musée de la Piscine à Roubaix, le 14 juin, pour une matinée consacrée aux techniciennes de l’intervention sociale et familiale (TISF).
À l’initiative de la fédération d’aide à domicile FNAAFP/CSF, et de deux associations, l’Afad Roubaix-Tourcoing-Vallée de la Lys et le groupement d’employeurs Galia, la matinée intitulée « TISF, un métier d’avenir ? » a permis d’échanger à propos de cette profession encore largement méconnue du grand public… et parfois des professionnels du secteur social eux-mêmes.
Une intelligence de la relation
Les techniciennes de l’intervention sociale et familiale (TISF), anciennement appelées travailleuses familiales, interviennent à domicile sur des plages horaires conséquentes pour accompagner les familles dans les tâches de la vie quotidienne : « Nous sommes des techniciens du quotidien : on peut changer un bébé, changer une ampoule, faire une liste de course, etc. », tente de résumer un TISF intervenant dans une vidéo présentée au public.
Mais ce métier est-il uniquement centré sur des tâches techniques pour soulager les familles ? La première partie de la matinée, consacrée à la question du lien, a permis de (re)dire à quel point le métier de TISF – à l’image de l’ensemble des métiers du social – nécessite une dentelle quotidienne et une intelligence de la relation.