Le nouveau Conseil national de la protection de l'enfance a pu être installé officiellement par Charlotte Caubel. L'occasion d'échanger sur les prochains travaux de l'instance, et donc sur les préoccupations communes pour le secteur.
Le Conseil national de la protection de l’enfance (CNPE) a beau avoir été resserré, l'an dernier, à 66 membres tout juste, les places manquent presque, dans cette petite salle de réunion, logée à l'étage du bâtiment ministériel de l’avenue de Ségur à Paris. Et pour cause : à l'ordre du jour de cette séance plénière du 23 juin est prévue l'installation officielle de la toute nouvelle mouture de cette instance consultative.
À vrai dire, des directeurs d’association aux anciens magistrats, en passant par les élues des départements ou les responsables de France enfance protégée, la plupart des membres réunis ce matin se connaissent déjà, et se saluent, en attendant l’arrivée de leur nouvelle présidente, Anne Devreese. Elle-même, du reste, était déjà la vice-présidente du CNPE depuis avril 2022.
Prise d'autonomie
« Bienvenue à ceux qui nous rejoignent », déclare celle qui est aussi directrice générale adjointe du département du Nord. Il est vrai qu'une poignée de jeunes, représentants des « usagers et anciens usagers » de la protection de l’enfance, ont obtenu leur propre collège au CNPE, à la suite de la loi du 7 février 2022.