Après le premier comité de pilotage de la transformation de l’offre du 18 décembre, les associations formulent plusieurs points de vigilance. Les ministres Aurore Bergé et Fadila Khattabi annoncent le lancement d’une mission Igas sur l’évolution juridique et budgétaire des établissements et services.

Huit mois après la Conférence nationale du handicap (CNH), l’annonce phare de la création des 50 000 solutions médico-sociales dans les cinq ans se concrétise. Après la publication, le 15 décembre, de la circulaire précisant les modalités de ce plan, le premier comité de pilotage (copil) « de la transformation de l’offre médico-sociale » s’est tenu le 18 décembre.

Présidé par les ministres Aurore Bergé (Solidarités et Familles) et Fadila Khattabi (Personnes handicapées), il a réuni l’ensemble des administrations (CNSA, DGCS, ARS…), les représentants des départements ainsi que les acteurs associatifs.

Détail qui a son importance, la réunion était organisée au centre Lecourbe de la Fondation Saint-Jean de Dieu, à Paris, et non au ministère, comme un signal adressé aux professionnels de la volonté des pouvoirs publics de s’appuyer sur leur expertise.

Mission Igas

Lors de cette rencontre, les ministres ont ainsi « rappelé l’engagement du gouvernement à faire évoluer l’offre existante et à développer de nouvelles solutions afin d’améliorer l’accompagnement des personnes handicapées, tout en respectant leur choix de vie ».

Pour cela, une mission de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) est lancée pour « évaluer le cadre juridique et budgétaire des établissements et services médico-sociaux au titre de la transformation de l’offre », dont les conclusions sont attendues pour l’automne 2024.