Après la Fehap, Nexem déplore à son tour que « le secteur social et médico-social [soit] une fois encore oublié par le gouvernement pour les revalorisations des professionnels de santé ». La « voix des employeurs associatifs du social et de la santé » regrette en effet que les augmentations salariales du travail de nuit, des week-ends et des jours fériés, annoncées par Élisabeth Borne le 31 août, n'aient été fléchées que vers les hôpitaux.
Et si depuis, la ministre des Solidarités et des Familles a précisé que ces mesures concerneraient aussi les établissements médico-sociaux publics, l'organisation d'employeurs rappelle que les salariés du social et du médico-social « sont des professionnels de santé au même titre que les salariés de l'hôpital » et que « leur engagement mérite une plus juste reconnaissance ».
Pour Nexem, trois ans après le Ségur de la santé, « cette inégalité de traitement (...) entretient à nouveau une distinction inique et néfaste entre secteur hospitalier et secteur social et médico-social », ce qui « menace dangereusement la qualité de l'accompagnement des personnes ».
Dans un contexte « de grande tension pour le secteur associatif », elle réclame que les mesures annoncées le 31 août soient « sans délai étendues à l'ensemble du périmètre sanitaire, social et médico-social à but non lucratif ».
L'AD-PA, de même, appelle le gouvernement à appliquer ces revalorisations à l'ensemble du secteur du grand âge, « sans distinction de statut juridique, dans tous les établissements et services à domicile ».
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