La rentrée 2024 s’avère plus chère dans les écoles de travail social que dans le reste de l’enseignement supérieur, selon la Fédération nationale des étudiant.e.s en milieu social (Fnems). Sa présidente Maude Chantepy et sa secrétaire générale Juliette Christen y voient un enjeu pour l’attractivité des formations.
Vous révélez un « coût alarmant de la rentrée 2024 » pour les élèves arrivant en établissement de formation en travail social (EFTS) à bac + 3. À combien l’évaluez-vous ?
Juliette Christen Pour ce mois de septembre, la somme à débourser est de 3 297 € pour un étudiant boursier, soit + 0,4 % par rapport à 2023. Elle est même de 3 635 € pour un non-boursier, soit + 0,9 %.
Cela inclut les 1 238 € mensuels de frais de la vie courante, pour le logement, le transport ou l’alimentation. S’y ajoutent les frais pédagogiques, qui atteignent respectivement 2 105 et 2 397 €, que ce soit pour couvrir l’inscription, la scolarisation ou la contribution de vie étudiante et de campus (CVEC).
Maude Chantepy Pour parvenir à ce résultat, nous respectons la méthodologie de la Fédération des associations générales étudiantes (Fage), dont nous sommes administrateurs. Nous ne tenons donc pas compte des frais de transport supplémentaires qu’impliquent nos stages en travail social. Et nous ne calculons pas les surcoûts qu’entraîne l’inaccessibilité, en pratique, des services proposés par les Crous, tels que leurs restaurants universitaires souvent très éloignés de nos écoles.