« Après la grève du 4 avril, tapons plus fort le 4 juin ! » Le mot d'ordre est lancé, notamment, par la Commission de mobilisation du travail social d'Île-de-France.
La précédente journée avait rassemblé, selon le collectif, « plus de 15 000 grévistes » et manifestants, à travers « plus de 70 villes », et constitué ainsi l'une « des plus fortes mobilisations depuis près de trois ans ».
« L'enjeu est de taille et le rapport de force doit s'amplifier », écrivent les militants franciliens, qui espèrent faire « plier les dirigeants qui veulent écraser nos droits et la solidarité pour en faire un business lucratif ».
Cet appel est soutenu par « de nombreux syndicats et collectifs à l'échelle nationale », ajoutent, dans un autre tract, les Rencontres nationales du travail social en lutte.
« Alors que l'on nous parle constamment d'attractivité, ce sont les attaques de nos gouvernements capitalistes qui détruisent l'action sociale depuis des années », estiment ces militants.
Ils déplorent notamment que « sous l'étiquette de l'inclusion, des places d'accompagnement (soient) supprimées en psychiatrie, dans le champ du handicap, dans la protection de l'enfance ».
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