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Reportage25 avril 2025
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Travail social : une équipe volante pour faire face à la pénurie de professionnels

Dans le Val-d’Oise, l'association Espérer 95 a recruté voici quelques années une dizaine de travailleurs sociaux qui interviennent dans les six pôles d'activité. Ces "volants" représentent une bouffée d'oxygène pour des équipes qui ont bien du mal à recruter. Et ils peuvent amener un nouveau regard sur les pratiques.

« Après avoir travaillé quelques années pour les Apprentis d'Auteuil, je n'avais pas envie de me cantonner à une seule mission. Alors quand on m'a proposé un poste qui me permettait de ne pas choisir, j'ai accepté. » Celle qui parle, c'est Marion Sallendre, la première salariée de l'équipe mobile de travailleurs sociaux de l'association Espérer 95. En 2021, elle a été embauchée par Jamila Marhyoum, directrice des opérations.

Lancement en 2021

« La réflexion a commencé en 2019 dans le pôle habitat et accès au logement de l'association, raconte Gaëlle Artifoni, directrice de l'association depuis un an après avoir dirigé ce pôle. Nous avions créé un poste volant pour remplacer les congés maternité. » Après la phase du Covid, Espérer 95 décide d'aller plus loin en créant un vrai service de professionnels en capacité d'intervenir sur tous les dispositifs de l'association.

L'Espace social pour l'éducation, la réinsertion et la réflexion (Espérer 95) a été constitué en 1979 pour accompagner des sortants de prison. Il s'est progressivement élargi à d'autres publics précaires du Val-d’Oise et compte des dizaines de structures ou dispositifs : CHRS, centres d'hébergement d'urgence, pensions de famille, chantiers d'insertion, gestion des mesures sociojudiciaires, SIAO du Val-d’Oise, etc. Espérer 95 emploie 300 salariés pour un budget de plus de 29 millions d'euros (M€). Près de 13 000 personnes sont accueillies ou accompagnées chaque année.