Le premier anniversaire ne pouvait être raté par le secrétariat d'État chargé de l'enfance. Puisque sa « Stratégie nationale de prévention et de protection de l'enfance » avait été dévoilée le 14 octobre 2019, le cabinet d'Adrien Taquet rend compte, dans un dossier de presse, de ses premiers pas.
En douze mois ont ainsi pu se concrétiser la bourse maximale pour les étudiants passés par l'ASE, ainsi que l'examen anticipé des demandes de titres de séjour pour les MNA en formation. Quant aux contractualisations avec 30 premiers départements volontaires, elles ont déjà permis d'aboutir, par exemple, à une nouvelle prestation de TISF en périnatalité dans la Meuse, ou à un soutien à une équipe mobile de pédopsychiatrie en Pyrénées-Atlantiques. Le cabinet publie aussi la liste des 40 départements retenus pour une deuxième vague de contractualisation, pour 2021, avec un budget de 200 millions d'euros.
Mais ce compte rendu permet aussi de connaître les prochaines échéances.
En décembre est attendu de la Haute autorité de santé (HAS) un référentiel pour guider les professionnels dans l'évaluation des situations de danger. Et ce même mois, une réforme de l'adoption doit être discutée au Parlement.
En janvier, la refonte du statut des assistants familiaux devrait aussi aboutir. Et cet hiver, Adrien Taquet devra arrêter des normes d'encadrement pour les structures de l'ASE sur la base des propositions du Conseil national de la protection de l’enfance (CNPE).
Quant à cette dernière institution, elle sera bel et bien fondue comme « conseil consultatif » dans la future agence de la protection de l'enfance, dès janvier 2022. Ce qui laisse, au passage, encore bon nombre d'engagements à accomplir d'ici à 2022.