Dans un document d'une vingtaine de pages baptisé « Pas d'attractivité sans reconnaissance des métiers essentiels », proposé par l'Uriopss Île-de-France, les professionnels n'apprendront sans doute pas grand-chose tellement les constats sont bien partagés. Mais avec ce plaidoyer, ils disposeront d'une argumentation solide permettant de peser sur des pouvoirs publics qui rechignent parfois à s'engager en faveur du travail social.
« Pas de professionnel sans formation », « pas de revalorisation de l'emploi sans revalorisation des salaires », « pas de fidélisation sans conditions de travail dignes », « pas de vie professionnelle sans vie privée » et « pas d'image positive sans communication humaine » : en cinq chapitres, le document résume les enjeux actuels et propose à chaque fois quelques recommandations.
Ainsi, sur l'articulation entre travail et vie privée, l'Uriopss préconise d'instaurer des aides ciblées, par exemple pour la garde des enfants, de favoriser le logement des travailleurs de la première ligne, dont font partie les professionnels du lien, et de créer des places pour l'accueil du jeune enfant en horaires atypiques.
En matière de communication, les initiatives prises par les pouvoirs publics et les associations sont jugées insuffisantes par rapport à l'écho négatif des divers scandales. Aussi l'Uriopss propose « le lancement d'une campagne de communication régionale fondée sur les spécificités franciliennes » et encourage les pouvoirs publics à soutenir franchement le Festival du film social qui existe en région parisienne mais également dans plusieurs régions.
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