En attendant la "mobilisation générale" pour l'aide sociale à l'enfance, le gouvernement présente des mesures pour la scolarité, la santé et l'accompagnement médico-social des enfants protégés. Et pour les jeunes majeurs, il promet un coup de pouce financier de 1 500 euros.
Pour l’heure, la « mobilisation générale pour l’enfance protégée » s’opère dans un certain brouillard. Le branle-bas promis par Élisabeth Borne aux Départements de France, le 10 novembre, se discerne encore difficilement, derrière le plan contre les violences et parmi les autres mesures présentées, le 20 novembre, lors du troisième comité interministériel à l’enfance (CIE).
Ladite « mobilisation » est certes bien inscrite parmi les « actions prioritaires » du gouvernement. Mais à ce stade, « un travail politique doit très vite s’engager » avec les départements pour « définir des objectifs communs et une feuille de route », est-il uniquement indiqué dans le dossier de presse.
En attendant, « quatre chantiers prioritaires » ont été dévoilés en direction des enfants protégés lors de ce CIE : scolarité, santé, accompagnement médico-social et insertion à la sortie de l’aide sociale à l’enfance (ASE).