L'Agence nationale de la performance sanitaire et médico-sociale (Anap) lance « Mon empreinte carbone », un outil qui dévoile ses estimations des émissions de CO2 des établissements sanitaires et médico-sociaux publics. Le secteur privé, à but lucratif ou non lucratif, n'est pas pris en compte.
Cet outil, qui s'inscrit dans le cadre de la feuille de route de la planification écologique du système de santé, retrace les émissions des établissements pour les années 2020, 2021, 2022. L'Anap précise qu'elle s'appuie sur une « méthode monétaire », qui « convertit des euros en tonnes de CO2 », en se basant sur les comptabilités générales des établissements.
Actuellement, l'outil recense les données de 13 382 établissements publics et permet de visualiser huit postes d'émissions de dioxyde de carbone, dont l'alimentation, les prestations et déchets, les transports, etc.
Le but ? Comparer les données au niveau national et régional et « mettre en avant les grands postes d'émissions, pour ensuite agir et mettre en place un plan d'action », explique Richard Huet, expert développement durable à l'Anap, lors d'une conférence de presse organisée le 18 juin.
L'outil démontre que dans le secteur de l'autonomie, l'alimentation est le premier poste d'émissions pour les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) publics autonomes. Les postes « bâtiments » et « équipements » représentent, à eux deux, plus d’un tiers des émissions de CO2 de tous les établissements.
Pour aider les professionnels à utiliser cet outil, l'Anap prévoit une série de webinaires à partir du 1er juillet, ouverts sur inscription.
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