Pour son troisième comité interministériel à l'enfance, le gouvernement a mis l'accent sur la prévention, le repérage et la prise en compte des violences sur mineurs, en reprenant plusieurs préconisations de la Ciivise.
Pour commencer la matinée, une visite à l’« Office des mineurs », créé en août au sein de la direction nationale de la police judiciaire, afin de coordonner la lutte contre les violences faites aux enfants. Et dans un second temps, un déplacement à l’association « l’Enfant bleu », qui accompagne des enfants victimes de maltraitance.
Pour marquer la journée internationale des droits de l’enfant, le 20 novembre, Élisabeth Borne aura particulièrement attiré l’attention sur son nouveau « plan de lutte contre les violences faites aux enfants », présenté dès l’après-midi, lors de son troisième comité interministériel à l’enfance.
Des réponses à la Ciivise
Ce troisième plan depuis 2017, engagé cette fois de 2023 à 2027, avait initialement été annoncé pour septembre dernier. Mais ce report aura au moins permis au gouvernement de livrer de premières réponses à la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise).