Trois instances détaillent plusieurs "chantiers structurels" et "mesures immédiates" pour tirer l'aide sociale à l'enfance de sa "crise sans précédent". Les propositions, pour "renforcer l'attractivité des métiers" ou trouver des "financements complémentaires", sont à la disposition des autorités.
L’urgence est palpable. Un mois ou presque aura suffi pour traduire en propositions concrètes le « Plan Marshall » réclamé pour sauver la protection de l’enfance – à l’image de cette aide qui avait relevé l’Europe de la ruine au lendemain de la seconde guerre mondiale.
Après l’alerte adressée, le 11 septembre, à la secrétaire d’État Charlotte Caubel, voilà en effet détaillés en cinq pages tous les « chantiers structurels » et « mesures immédiates » jugés nécessaires pour tirer le secteur de sa « crise sans précédent ».
Pour porter ce plan, publié le 18 octobre, Anne Devreese et Monique Limon, les présidentes des conseils nationaux de la protection de l’enfance (CNPE) et de l’adoption (CNA), se sont même trouvé deux alliés, avec Marie Caillaud et Antoine Dulin, présidente et vice-président du Conseil d’orientation des politiques de jeunesse (COJ).
Et au sein même du CNPE, « ce texte a été approuvé par des acteurs d’horizons très différents », souligne Anne Devreese au Media social.