Face aux violences auxquelles sont confrontés les agents publics (professionnels de santé, agents de guichet des CAF, de Pôle emploi…), le gouvernement lance un « plan de protection ». Ses trois grands axes – « mieux mesurer, mieux prévenir, mieux protéger » – ont été dévoilés par le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Stanislas Guerini.
D'ici la fin de l'année, un « comité de protection des agents publics » devra réaliser un état des lieux des besoins des administrations et des opérateurs pour assurer la sécurité de leurs agents (aménagement des lieux, organisation du travail, etc.).
En outre, un million d'euros seront consacrés, via un fonds d'accélération, au déploiement rapide de « dispositifs de sécurisation prêts à l'emploi (boutons d'alerte et caméras de vidéoprotection) ». Les agents bénéficieront par ailleurs de formations pour « apprendre à réagir face à une situation difficile ».
Le ministre a également annoncé qu'à terme, l'administration pourra porter plainte en lieu et place de l'agent, pour « éviter le phénomène d’auto-censure ».
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