Une étude du réseau Hapa montre la diversité des politiques départementales en matière d’habitat inclusif et pointe les "résistances qui subsistent". Face à la prépondérance des ESMS, elle invoque un "risque de basculement vers le médico-social".
Trois ans après le lancement du plan d’action du gouvernement en faveur de l’habitat inclusif, « de nombreux obstacles et résistances subsistent [pour faire] face à un nécessaire engagement sur le plus long terme », avance le réseau de l’habitat partagé et accompagné (Hapa), qui accompagne des porteurs de projets dans plus de quarante départements.
Cet avertissement est formulé en conclusion d’une étude réalisée par l’association sur le déploiement de l’aide à la vie partagée (AVP) versée par les conseils départementaux. « Seul financement public pour assurer durablement le projet de vie sociale », l’AVP « constitue (…) un levier majeur pour (…) la pérennisation des habitats inclusifs », rappellent ainsi les quatre autrices.