« Il m'a dit : c'est notre petit secret, rien qu'à nous deux… » Ainsi commence la « campagne choc, en mode "sécurité routière" », qu'a voulue la secrétaire d'État Charlotte Caubel pour lever le silence qui pèse, souvent, sur les violences sexuelles contre les enfants.
Lancée le 15 septembre sur les réseaux sociaux et les affichages numériques, puis le 20 septembre dans les cinémas, elle doit être diffusée à la télévision le 21 septembre puis « de manière massive » du 6 octobre au 2 novembre.
L'objectif, selon le secrétariat d'État chargé de l'Enfance, est de « faire la lumière sur l'ampleur de ces violences », qui frapperaient 160 000 enfants chaque année, mais aussi « d'apporter des solutions concrètes en matière de détection et de signalement », en incitant à appeler le 119, le service téléphonique pour l'enfance en danger.
Dans le dossier de presse diffusé pour cette campagne sont ainsi répertoriés les « signes qui doivent alerter », des troubles de l'alimentation aux difficultés scolaires, ainsi que des conseils pour accompagner la parole des jeunes victimes « dans une démarche d'écoute et de protection ».
La campagne est engagée alors que les alertes se multiplient sur la « saturation complète » des dispositifs de protection de l'enfance.
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