La Direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) a rédigé une « charte éthique de la recherche dans les structures de la PJJ », que doit désormais s'engager à respecter toute personne conduisant des activités de recherche dans ces structures.
Les travaux de recherche sur la délinquance des mineurs et sa prise en charge apportent « des connaissances et des analyses qui favorisent l’adaptation et l’actualisation des cadres juridiques, des méthodes de l’action éducative et des orientations de la DPJJ », souligne l'administration. En outre, ils participent « à nourrir les pratiques professionnelles et permettent d’enrichir l’offre de formation ».
Toutefois, « ces recherches ne doivent pas porter préjudice aux personnes impliquées ni atteinte à leurs droits ». Or, précise la DPJJ, « les jeunes suivis par la PJJ présentent certaines spécificités (liées notamment à l’âge, à certains facteurs de vulnérabilité ou encore à leur suivi pénal) qui appellent une vigilance particulière ».
La nouvelle charte fixe les principes qui doivent ainsi être respectés par les chercheurs : obtenir les autorisations préalables nécessaires, assurer la protection des données personnelles des usagers, obtenir leur consentement et celui de leurs représentants légaux, respecter l’anonymat et « l’intégrité psychique » des enquêtés, etc.
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