Huit fédérations du privé non lucratif ont engagé une mobilisation nationale, le 28 septembre, pour améliorer les conditions de travail et les rémunérations des professionnels de l'accompagnement et du soin. Seuls huit départements, à ce stade, auraient financé le "Ségur du social".
Pour ce 28 septembre, les « métiers invisibles » du social et du médico-social ont pu, de nouveau, se montrer en pleine rue, avec des rassemblements organisés à travers toute la France – jusqu'à Digne-les-Bains, Saint-Lô ou la Réunion. Pour les 600 000 professionnels de ce secteur exerçant en associations, en mutuelles ou en fondations, comme pour leurs 600 000 collègues de la santé, les huit fédérations organisatrices de la journée ont choisi un mot d'ordre sous forme d'interrogation : « Qui prend soin de nous ? »
C'est que, pour continuer à « prendre soin des personnes vulnérables, il nous faut prendre soin de nos professionnels », explique Marie-Sophie Desaulle, la présidente d'Axess, la Confédération des employeurs du secteur sanitaire, social et médico-social à but non lucratif.