Puisque « le dispositif de protection de l’enfance est en grande souffrance », l’État et les départements doivent se réunir « d’urgence » avec les associations habilitées, non seulement pour tirer un bilan de la crise, mais aussi pour « dégager les moyens nécessaires à court terme pour desserrer l’étau financier et garantir la présence de professionnels formés » et pour « adopter les termes d’un plan d’action ambitieux ».
Après l’appel à des « États généraux de la protection de l’enfance » émis par des départements de gauche, la demande d’un « Plan Marshall » pour le secteur par le CNPE, et la proposition d’« Assises de l’enfance » par l'Uniopss, voilà qu’une pétition est lancée pour « sauver la protection de l’enfance pendant qu’il est encore temps ».
Destinée à la Première ministre, la missive a été mise en ligne le 29 octobre, à l’initiative de Jean-Pierre Rosenczveig, président d’Espoir-CFDJ, et de Maxime Zennou, directeur général de SOS-jeunesse.
Trois jours après, elle avait déjà obtenu plus de 5 000 signatures. « C’est bien, mais on peut faire mieux avec 68 millions d’habitants », commente sur les réseaux sociaux le magistrat honoraire Jean-Pierre Rosenczveig, qui dit en espérer au moins 50 000.
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