Dans un courrier à Anne Hidalgo, Jean Castex annonce vouloir poursuivre l’expérimentation des salles de consommation à moindre risque. Le dispositif est jugé "incontestablement utile et efficace" par les députés Caroline Janvier et Stéphane Viry.
Un espoir se dessine-t-il pour les usagers de crack parisiens, ainsi que pour les riverains de leurs « scènes ouvertes » du Nord-Est de la capitale ? Dans un courrier à Anne Hidalgo, que Le Media social s’est procuré, Jean Castex se montre favorable à l'ouverture de nouveaux centres de prise en charge, proposée le 30 août par la maire de Paris.
Pour un « parcours de sevrage »
« Le problème spécifique de la consommation de crack nécessite un travail de fond pour inclure les toxicomanes dans un parcours de soins adapté à leurs besoins et avec l’espoir d’un sevrage », convient d’abord le Premier ministre, dans son courrier du 15 septembre. Si « ce travail a été engagé », avec le « Plan crack » conclu entre l’État et la ville en 2019, il reste encore à « offrir aux consommateurs des lieux de repos et un parcours de sevrage de qualité ».