Les caisses d'allocations familiales (CAF) et celles de la Mutualité sociale agricole (MSA) ont engagé le versement, le 25 juin, de « l'aide exceptionnelle de solidarité » de 200 euros, promise par le Premier ministre aux jeunes précaires face à la crise sanitaire. Le montant est réservé cette fois aux bénéficiaires d'une aide personnelle au logement âgés de moins de 25 ans, et qui ne sont pas étudiants inactifs, comme le précise le décret du 24 juin encadrant le versement. Une seule aide est due par foyer. Selon le gouvernement, près de 550 000 jeunes doivent en bénéficier.
« Il s'agit du deuxième volet de l'aide annoncée » par l'exécutif, puisque 250 000 étudiants précaires ont « pu être soutenus depuis le début du mois de juin », soulignent les ministres Julien Denormandie et Olivier Véran, et la secrétaire d'État Christelle Dubos. La crise du Covid-19 a « particulièrement pesé sur les conditions de vie et les ressources de nos concitoyens les plus précaires, à commencer par celles des jeunes », ajoutent-ils.
Pour percevoir cette aide, les allocataires « n'ont aucune démarche à réaliser », précisent les CAF, car « le versement de la prime est automatique ». La CNAF invite cependant les jeunes inscrits à vérifier que leurs coordonnées bancaires sont à jour… « Cette aide n'aura pas à être indiquée dans la déclaration de ressources à leur CAF », est-il précisé.
La fondation Apprentis d'Auteuil, dans un communiqué publié le 25 juin, espère maintenant « un plan Jeunesse ambitieux », que ce soit pour le raccrochage scolaire, la protection des jeunes majeurs ou l'accompagnement des MNA.