Un rapport d'information du Sénat estime que les communes ont un rôle à jouer dans l'adaptation des territoires au vieillissement de la population mais qu'elles sont confrontées aux "lacunes des politiques nationales."

« Les personnes de plus de 65 ans devraient constituer un quart de la population en 2040 », relève un rapport d'information du Sénat sur « l'adaptation des communes et des intercommunalités au vieillissement de la population », adopté à l'unanimité début octobre par sa délégation aux collectivités territoriales.

« Les élus locaux - et plus particulièrement les maires - sont en première ligne pour répondre aux besoins croissants des aînés », rappellent les co-rapporteurs, Laurent Burgoa (Gard, Les Républicains) et Corinne Féret (Calvados, Socialiste), qui qualifient les maires de « grands architectes de la transition démographique ».

« Alors que les initiatives foisonnent à l’échelle locale, le rôle  des communes et des intercommunalités doit être pleinement reconnu et conforté », ajoutent-ils, avant de présenter onze recommandations.

Des « maillons essentiels »

Le document rappelle que « sur le fondement de leur clause de compétence générale, les communes se sont affirmées comme des maillons essentiels de la prise en charge des personnes âgées, notamment au travers de leurs centres communaux d’action sociale ».