À quelques semaines de l’entrée en vigueur de la réforme de l’évaluation, Véronique Ghadi, directrice de la qualité à la Haute autorité de santé (HAS), a défendu le nouveau modèle, et tenté de répondre aux inquiétudes des acteurs, le 2 décembre, lors des Rencontres Directions.
« L’évaluation des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS) n’est pas une démarche "piège" », a martelé Véronique Ghadi, directrice de la qualité de l’accompagnement social et médico-social à la Haute Autorité de santé (HAS), le 2 décembre, lors des Rencontres Directions *. Face à des consultants, souvent critiques, et un parterre de directeurs de structures parfois inquiets sur l’application de cette nouvelle procédure en janvier prochain, elle a rappelé la philosophie de la réforme « centrée sur la personne accompagnée ».
Expérimentations
Ainsi, le nouveau processus d’évaluation « a vocation à évaluer le service rendu aux personnes » et porte quatre valeurs que sont le renforcement du pouvoir d’agir, le respect des droits fondamentaux, l’approche inclusive et la réflexion éthique. Il repose sur un référentiel unique dont la deuxième version a été expérimentée cet automne auprès de « 20 établissements de tous les champs du secteur », a précisé Véronique Ghadi.