Le Premier ministre a présenté ses arbitrages lors de la clôture du Grenelle contre les violences conjugales, le 25 novembre. Peu de nouveaux moyens sont débloqués, au grand dam des associations.
C'est entouré de plusieurs de ses ministres qu'Édouard Philippe a conclu, le 25 novembre, le Grenelle contre les violences conjugales à Matignon. Le choix du calendrier ne doit rien au hasard puisque ce 25 novembre est la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.
Un « électrochoc »
Deux jours après une mobilisation massive dans les rues de plusieurs villes françaises contre les violences faites aux femmes, le Premier ministre a présenté une nouvelle série de mesures censées constituer « l'électrochoc dont notre société a besoin » et « briser la chaîne du silence ».
Ces annonces viennent s'ajouter aux dix « mesures d'urgence » présentées lors de l'ouverture du Grenelle, le 4 septembre dernier. Parmi elles, figuraient la création d'un millier de places d'hébergement supplémentaires et la possibilité de déposer plainte à l'hôpital.
Une proposition de loi en janvier
Les nouvelles annonces du gouvernement s'inspirent directement des travaux menés par les 11 groupes de travail dont les propositions ont été rendues publiques à la fin du mois d'octobre.