Le ministère de l'Intérieur a publié, le 29 août, son étude annuelle sur les morts violentes au sein du couple. 143 décès ont eu lieu en 2021, contre 125 l'année passée, soit une augmentation de 14 %.
Parmi ces victimes, 122 étaient des femmes. Parmi elles, un tiers était déjà victimes de violences antérieures, dont les deux tiers avaient signalé les faits aux autorités. Quant aux auteurs, ils sont à 86 % des hommes, pour la plupart « en couple, de nationalité française, âgée de 30 à 49 ans ou de 70 ans et plus, et n’exerçant pas ou plus d’activité professionnelle ».
Par ailleurs, 12 enfants mineurs sont décédés dans la sphère familiale, victimes d’infanticides (soit deux de moins qu’en 2020). Ceux-ci ont été tués dans le cadre d’un conflit de couple sans qu’aucun membre du couple ne soit victime. Le père et la mère sont auteurs dans les mêmes proportions, précise le ministère.
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