La Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) a rendu son rapport le 4 mars à la ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, Catherine Vautrin. Elle appelle d'abord à sa prolongation « jusqu’à octobre 2026 » (au lieu d’octobre 2025), en bénéficiant de moyens adéquats.
Par ailleurs, elle invite le gouvernement à envisager la création d'un « espace institutionnel dédié à la politique publique de lutte contre l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants et à l’écoute des personnes victimes », inspiré par exemple du comité interministériel du handicap et du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH).
Cet espace devra accorder « une attention renforcée aux publics les plus vulnérables » tels que les enfants en situation de handicap, ceux placés à l’aide sociale à l’enfance (ASE) ou encore les enfants en situation de précarité sociale ou sans domicile.
Enfin, la Ciivise appelle le gouvernement « à l’arbitrage immédiat de 15 mesures d’urgence pour renforcer la protection des enfants. » Parmi ces mesures, elle recommande de « poursuivre le développement des structures spécialisées dans l’accueil de la parole de l’enfant victime en déployant sur l’ensemble du territoire des unités d’accueil pédiatrique enfance en danger (Uaped) ».
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