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Article26 juillet 2023
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Violences urbaines : le secteur de l'enfance critique les propos du président sur les jeunes de l'ASE

Pour mieux cadrer les mineurs délinquants, le chef de l'État veut ouvrir "le chantier de l'autorité parentale" à la fin de l'été. Ceux pris en charge par l'aide sociale à l'enfance (ASE) sont aussi pointés du doigt. La Cnape, principale fédération des associations de protection de l'enfant, dénonce un discours présidentiel qui "pèse lourd" quand il assigne ces jeunes à une trajectoire de violence.

« La leçon que j'en tire c'est l'ordre, l'ordre, l'ordre », a déclaré Emmanuel Macron, interrogé sur les violences urbaines du mois de juin, le 24 juillet, depuis la Nouvelle-Calédonie lors du journal télévisé de TF1 et France 2.

« 500 à 600 jeunes ont été déférés devant la justice, avec 16 ans de moyenne d’âge, inconnus de la justice pour la majorité d’entre eux ; jeunes qui pour une écrasante majorité ont un cadre familial fragilisé, soit parce qu'ils sont élevés dans des familles monoparentales, soit parce qu'ils sont à l'aide sociale à l’enfance », a-t-il poursuivi.

Chantier de rentrée

Selon le chef de l'État, « notre pays a besoin d’un retour de l’autorité à chaque niveau, et d’abord dans la famille ». « Ce n’est pas l’Éducation nationale, encore moins la police qui peut régler le problème, il faut le traiter à la cause », a-t-il affirmé.

Le président de la République souhaite donc ouvrir, « à la fin de l’été, le chantier de l’autorité parentale » car « on doit responsabiliser certaines familles, accompagner d'autres familles qui sont dans la détresse, et réinvestir massivement sur notre jeunesse pour lui redonner un cadre. »

Jeunes suivis par l'ASE