Syndicalistes ou militants associatifs, ils sont représentants de professionnels au sein du Haut Conseil du travail social (HCTS), et se disent « unanimement » déçus de la réception du Livre blanc et « du peu d'annonces faites » par les membres du gouvernement, le 5 décembre à Paris.
Malgré le « constat général alarmant et réaliste » qui a été dressé aux cinq ministres présents durant la matinée, ces représentants ne perçoivent que « peu de perspectives pour le travail social » et aucune précision sur les moyens déployés « pour sauver le secteur ».
« Renvoyer la question des salaires à la convention collective unique n'est ni réaliste ni entendable », jugent notamment les signataires, parmi lesquels figurent les représentants de la CGT et de Sud, deux syndicats ayant rejeté les modalités de négociations proposées pour parvenir à ce document.
Les signataires du communiqué s'interrogent donc « sur les suites qui seront données à ce Livre blanc et comment il sera porté ». Ils jugent important « qu'un comité de suivi se mette en œuvre rapidement » pour « traiter et répondre concrètement aux questions » en suspens, comme le président du HCTS, Mathieu Klein, l'a lui-même proposé.
Avec ce Livre blanc, les professionnels de terrain ont « surtout renvoyé les membres du gouvernement à leurs responsabilités morales et politiques », concluent les représentants : « Les travailleuses sociales ne pourront pas être tenues pour responsable des conséquences de leur immobilisme. »
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